Évoluer vers la paix
En ces temps perturbés par les conflits innombrables, les guerres régionales en Ukraine, les actes terroristes de Boko Haram et d’autres extrémistes, il me semble qu’il soit plus que jamais le moment de mettre la paix dans nos cœurs. Il est difficile de vivre au quotidien en constatant toute cette misère, qui n’est pas le fruit de cataclysmes naturels mais des gestes de l’homme. Et depuis des siècles il en est ainsi. La quête du pouvoir et de l’argent n’amène que conflits et haine. Comment s’en sortir ? Aucune idée. Les commentaires des lecteurs dans les médias ne font percevoir dans la spiritualité, qu’elle soit chrétienne, musulmane, judaïque ou autre, que des relents du passé où l’église et les pouvoirs politiques s’unissaient pour asservir le petit peuple. Qu’en est-il aujourd’hui de cette véritable spiritualité qui vient mettre du baume sur nos plaies, nous faire espérer en un avenir meilleur, bâti sur la paix et la cohabitation paisible entre tous ?
Je n’ai pas de solution miracle. Je pense qu’il y a tellement d’intervenants qui ne parviennent pas à se faire une idée concrète de ce que pourrait être cette paix…
Nos dirigeants n’ont en tête que la réussite économique. Et pourtant, l’économie va de plus en plus mal. Et certains opposent que le combat à venir pour assainir l’environnement si vital à la survie de l’humanité ne doit pas nuire à cette économie. Mais posons-nous la question: si l’environnement: l’air, les eaux, les forêts, sont en déperdition…sur quoi sera basée cette économie.
Je vis tout cela avec une grande appréhension. Je ne sais pas ce que sera l’avenir pour mes petites-filles dans vingt ou trente années. Je ne serai plus là, mais dans quel monde vivront-elles ? Mon cœur est triste. Je cherche à y mettre de la paix pour continuer…
Etienne P (février 2015)
Environnement et économie…
Cette réflexion m’est venue ce matin en visionnant les images de la dévastation aux Philippines. Je me questionnais sur l’évolution de nos sociétés. Au sens large. Nous avons d’un côté des politiciens qui tentent de nous faire croire qu’il n’y a que l’économie pour guider nos actes. Tout se dont on entend parler – à part bien sûr la charte de la laïcité – c’est d’économie. Réaliser toujours plus de profits, à n’importe quel coût. Consommer toujours plus, même pour des objets dont nous n’avons réellement pas besoin. Vous est-il arrivé, après avoir effectué un achat sous le coup de l’impulsion, de le regretter ensuite ? Moi si. Je m’efforce maintenant de modérer mes ardeurs à ce sujet.
Au nom de cette économie, on veut nous vendre les sables bitumineux de l’Alberta. « Ce sera bon pour l’emploi…l’économie… » Mais la planète alors ? Encore plus polluant au niveau de l’extraction que le pétrole régulier.
Quel rapport avec les Philippines me demanderez vous ? C’est qu’au fil du temps, nous verrons de plus en plus de catastrophes de ce genre. Un peu partout sur la planète. Et il est désormais acquis que toutes les sages prévisions de réductions des GES ne se réaliseront jamais et que la température moyenne globale augmentera probablement d’environ quatre degrés, au lieu des deux degrés prévus. Les conséquences seront catastrophiques.
Il serait grand temps de commencer à voir l’évolution de nos sociétés dans une vision globale, planétaire. De voir les répercussions à l’échelle mondiale de tous nos petits gestes quotidiens. Cela débute au niveau individuel, puis doit se propager dans notre entourage immédiat, dans la communauté par exemple.
Quels gestes les membres de notre communauté peuvent-ils prendre afin de minimiser les impacts de ses activités sur l’environnement ?
Etienne P.